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LETTRE VI

Pendant ce temps le postérieur nu de celui qui était soumis à cette délicieuse opération présentait aux yeux ravis de Sydney un spectacle enchanteur. Les surfaces douces, polies, blanches comme neige, palpitaient et s’animaient peu à peu d’une teinte rose, sous l’éperon des coups vifs et bien cinglants d’une bonne verge de bouleau, et enfin les effets de ces opérations combinées faisaient déborder la source d’amour et soulageaient par une agréable décharge les vaisseaux gonflés et irrités. De cette façon, Sydney avait toujours sous les yeux, non seulement les mouvements voluptueux de celui qui jouissait, mais aussi les cuisses nues et le ventre de celui qui opérait et dont le propre étendard ne manquait pas de se presser, s’étalant dans toute sa magnificence et formant un contraste charmant avec les beautés qu’exhibait son compagnon.

Après que la crise de plaisir avait éclaté, Sydney nous faisait changer de place et répétait la même opération, et finalement, arrivé au comble d’une lubrique frénésie, il se mettait lui-même en position au-dessus de l’un de nous en nous faisant opérer sur lui de la même façon, Ses cris de volupté ne tardaient pas à témoigner de la jouissance intense qu’il éprouvait.

Au grand étonnement de tous nos camarades, nul d’entre nous, à partir de ce jour, ne mérita le fouet, mais si la vérité eût été connue, on se fut aperçu que nos derrières subissaient la