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LETTRE V

l’entretenir des effets étranges que produisait sur moi le châtiment du fouet, ainsi que de mon extrême désir d’en obtenir l’explication. Comme je vis qu’il m’écoutait attentivement et que mes paroles semblaient même le divertir, je poursuivis et lui dis que je le soupçonnais d’éprouver les mêmes sensations que moi. Je lui fis part, en outre, de mes observations au sujet de son dernier châtiment.

Naturellement, dans mon récit, je ne fis pas la moindre allusion à ce qui s’était passé entre Lady Lovesport et vous. Quand j’eus cessé de parler. Où voulez-vous en venir ? me demanda-t-il ? Je désire savoir, lui répondis-je, pourquoi le petit monsieur se trouve en cet état ? Puis joignant le geste à la parole, je m’emparai du charmant objet qui, tout raide encore, sortait du pantalon entr’ouvert, et j’ajoutai qu’il fallait m’apprendre de quelle façon il s’en servait, car j’étais certain d’après ce que j’avais ressenti moi-même, que la chose, quelle qu’elle fût, ne pouvait manquer de lui être fort agréable. Enfin, j’exprimai l’espoir de recevoir de lui des explications à ce sujet et je lui dis qu’il pouvait compter sur mon entière discrétion.

J’imagine qu’il dût se dire que, le hasard m’ayant fait voir certains détails, il était inutile, après tout, d’essayer de me cacher le reste. En effet, après avoir gardé le silence pendant quelques minutes, il me répondit qu’il consen-