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main crispée ils lui attrapaient la jupe ou le corsage, les fripant, les déchirant, sans encore parvenir à la mettre en lambeaux.

Soulevée sur les coudes, la jeune femme aspirait avec délices une queue ; l’autre cavalier, à quatre pattes, la saisissait, l’attirait vers lui, en la roulant, et essayait de la dévoiler dans ses parties sexuelles ; elle se retrouvait la tête sous ses cuisses, près de sa queue, elle se relevait sur le coude pour la prendre des lèvres, et le même jeu recommençait avec le premier.

La robe craquait, les jupons s’enroulaient, les mains masculines touchaient les chairs, les queues bandaient de plus en plus, les yeux de la suceuse s’égaraient sous le charme de l’extase sensuelle, Marthe et Raymonde pouvaient-elles se fixer au spectacle d’un seul épisode ? À trois pas plus loin, une femme nue, penchée en avant, les bras croisés sur la poitrine, tendait les fesses en relief à un laïc d’une quarantaine d’années, vêtu d’une sévère redingote, une bonne tête de bourgeois aisé, qui