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d’abord délicatement le manche de leur martinet.

Les culs parurent accepter la proposition de flagellation qu’on leur soumettait ainsi, les raies dans un frissonnement semblèrent même vouloir s’emparer de l’instrument de supplice ; les femmes nues levèrent en l’air le martinet et brusquement en frappèrent les fesses rebondies qui les narguaient. Celles-ci ne s’en troublèrent pas. Les atours féminins remontèrent plus haut dans le dos, les rotondités se développèrent plus largement, une nouvelle cinglée de coups répétés les secoua. Puis les flagellantes prirent sous un bras la taille des flagellées, les éloignèrent des prie-Dieu, les martinets se levèrent et s’abaissèrent, frappant sans interruption, provoquant des tourbillonnements chez les flagellées, qui murmurèrent des mots entrecoupés :

— Encore, encore, plus fort, oh, que c’est bon ! Frappe, frappe, chérie, je te chatouillerai le bouton, je te mangerai ta motte, je boirai ton pissat, frappe, frappe !