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V


Suzanne avait été mandée par Espérandie ; il était indispensable qu’elle sanctionnât les mesures que celle-ci décidait.

L’entrevue des deux sœurs, cependant jusqu’alors très amies, se revêtit d’une froideur instinctive, difficile à définir.

Accourue à l’appel de celle qui se proposait de culbuter son abbesse, Suzanne tressaillit en constatant le changement qui s’opérait dans la personne et dans le visage d’Espérandie.

Les yeux si doux se coloraient d’un