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fillette, l’attira contre un visage, et un gros baiser se plaqua sur ses fesses. Elle vit une queue devant elle, qui, sortie de dessous la robe d’un moine, paraissait la magnétiser ; elle aperçut Raymonde assise sur les genoux d’un moine. Une main lui tendit un verre de vin, elle but et murmura d’une voix émue :

— Ouf, il commence à faire chaud par ici !

La langue de Lupinius lui farfouillait à grandes léchées tout le cul, la secouant de ses chatouilles ; elle porta la main sur la queue qu’on lui approchait, elle ne refusa pas de sucer Antioche, assis sur le dossier d’une chaise, pour avoir les cuisses à portée de son visage.

Raymonde, sur les genoux d’un moine réjoui, le frère Constantin, se voyait avec un peu d’effroi trousser par devant, et sentait un audacieux index lui grattouiller le bouton.

Elle gigottait, essayait de se défendre du moine en forçant des bras sur sa poitrine ; Constantin riait, accentuait son pelotage, s’emparait des mains de la fillette, lui baisait tous les doigts et disait :