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III


Dans le Couvent, cet après-midi, la paix la plus profonde ne fut troublée par rien de discordant, et permit aux sœurs et aux moines de se reposer des fatigues de la nuit.

Marthe dormit comme une bienheureuse jusqu’à onze heures du matin, rêvant qu’elle commandait à un peuple d’esclaves, et que les hommes comme les femmes lui couraient après.

Au mouvement qu’elle fit en se soulevant sur un coude, Espérandie, qui causait à voix basse sur le seuil de la