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Le mal soulevé par la faute de Marthe était arrêté. Le jugement prononcé, l’abbesse se retira dans sa chambre, se coucha, pour goûter le repos auquel elle avait tant de droits et se préparer aux diverses charges de sa haute position. Sa pensée, sur la limite du sommeil, s’égara vers ce jeune amant dont elle se privait, mais qu’elle savait retrouver au matin dans son cabinet de travail. Elle dormit bien cette nuit.

Rayonnante de jeunesse et de beauté, sur les dix heures, elle apparut aux yeux