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vèles la beauté, tu es la félicité, tu es la joie du regard, l’ivresse des sens ; en vain la nature cherche à t’outrager, tu restes la pureté ; tu as la ligne qui perce les immensités, tu possèdes le cercle et la courbe qui ne finit pas.

L’abbesse se recroquevilla sur les jambes et les bras, bombant le cul ; l’homme y appliqua un long, long baiser.

Dans les trous des divans, les hommes pelotaient le cul des femmes placées devant eux, en approchaient le visage, les embrassaient, se reculaient ensuite pour admirer les fesses étalées au-dessus des têtes féminines ; ces fesses se balançaient de droite et de gauche, accusaient la lascivité par la main de leurs possesseuses s’y égarant de façon plus que polissonne.

Deux femmes, qui étaient demeurées debout au milieu de la salle, vinrent près de l’abbesse, et l’une d’elles s’agenouillant derrière le servant, le fouetta de trois claques en disant :

— Comte Armstang, les astres sont levés, unis l’acte à la parole et à la pensée.