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trous dans lesquels, en se plaçant debout, on arrivait à hauteur de la deuxième ligne, non coupée celle-là, mais ayant en face de ces trous et au-dessus, des rebords descendant en pente, la reliant en plan incliné à la troisième ligne.

Au plafond, un lustre voilé sous des verres de couleur, lançait un jour tamisé.

Vers les neuf heures, dans ce salon, s’assemblèrent autour de l’abbesse une vingtaine de femmes et une douzaine d’hommes, les femmes, en longues robes sans tailles, tombant sur le corps en plis amples, à partir des seins qu’elles laissaient découverts.

L’abbesse et les hommes étaient nus.

Sur la deuxième rangée des divans, les femmes s’étendirent sur le ventre au-dessus des trous, et l’abbesse Josépha prit place sur la couche de velours noir.

Un homme s’approcha de cette couche, située à mi-hauteur entre la première et la deuxième rangée de divans, s’agenouilla, frappa du front le sol recouvert d’un épais tapis, se redressa, appuya le visage sur le ventre de Josépha et dit :