lant l’endormi, on l’avait dévalisé, on le
laissait.
Les pas s’éloignèrent, il se retourna de son côté ; elle avait suivi la scène avec une vive émotion ; elle avait cru son jeune amoureux perdu, assassiné, il murmura :
— Notre mère, nous voici seuls.
— Rentre au couvent, ne cours plus de danger.
— Je me serais défendu.
— Je ne veux pas qu’on te tue. Tu m’as dit que tu m’aimais. Je mettrai à l’épreuve ton amour.
— Vous me permettez donc de vous aimer ?
— Ne t’ai-je pas donné le baiser de gage !
— Un baiser de remerciement, notre mère, un baiser de pitié.
— Eh bien, je vais te donner un autre baiser qui, celui-là, sera un baiser de gage, et qui t’enhardira, mon jeune chevalier, approche ton ventre.
— Oh, que me voulez-vous ?
— Donne à ma bouche le bout de ce qui est dans ta culotte, j’y ferai le baiser et ce sera le baiser de gage.