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rode, lui souriant, le conviant à la posséder par des signes non équivoques.

Dans ses bras, il tenait serrée et mourante Lucie, qui l’avait attiré sur le tapis ; en bons désordonnés, ils ressautaient dans l’ivresse des spasmes, la moitié du corps enfoui sous la table : sur leur croupe, alternativement s’élevant l’une au dessus de l’autre, par les déplacements occasionnés dans leurs soubresauts, Yonne accroupie prodiguait ses plus délectables suçons, et, la rage sexuelle ne se calmant pas à la possession accomplie, un nouvel élan renaissait qui ressoudait les chairs, et replongeait le couple dans le rut.

Il était de taille à lutter ! Émile d’une force peu commune, sentait sa vigueur se décupler par l’inouï qui se déroulait autour de lui et par l’extraordinaire femme qui l’entraînait à des ébats insoupçonnables.

À peine leurs bras se desserraient-ils, qu’elle l’enroulait de son corps comme un véritable serpent, le surexcitait des contorsions de son buste et de ses hanches, le reprenait sur son cœur et murmurait :