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Et Léonard, derrière la porte, râlant presque, la main dans la culotte, se masturbait avec rage, murmurant :

— Il n’y a qu’à moi, il n’y a qu’à moi qu’arrivent de telles aventures ! Rosalie qui n’est pas là ! Cochon, va, en voilà ta pleine culotte ! Qu’est-ce qu’ils vont faire maintenant ! Oh, Monsieur, deux femmes, et quelles femmes ! Mazette, la roussotte qui lui pelote le cul, je lui fournirais bien le mien à peloter ! Oh, bon sang de bon sang, ils n’ont pas fini, il cède encore sa place à cette garcette qui est la sœur de l’autre ! Ils marchent bien dans cette famille ! Les voilà qui recommencent leurs manigances. Ce qu’elles s’emplâtreront le cul, si ça continue ! Bon, Monsieur qui bande toujours et qui lèche le cul de sa peloteuse ! Mais qu’est-ce qu’ils foutent ? Oh là là, je bandaille encore, faudra encore se secouer le nœud, mon salopiot ! Mon vieux Léonard, sois sage, va-t’en, ne te monte pas le bourrichon. Bon, la roussotte, elle lui passe encore la place et Monsieur recommence ; ils ont le diable dans le corps. C’est beau tout de même à voir