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dame, baise ses cuisses, glisse la main… vers les fesses.

— De cette manière ?

— S’il Veut les embrasser, il appuie le pouce au milieu ; la dame se tourne, lui présente l’objet… ainsi, puisque tu le demandes. Le baiser fait, le cavalier se redresse et se montre à la dame.

— Se montre ! Ah oui, oui, se déculotte et sort… la lance d’amour. La voilà.

— La dame la touche avec les doigts et ils se remettent en position normale, le salut d’amour est terminé. Rasseyons-nous et reprenons la leçon.

— Bien délicieuse, agrémentée par l’exemple, par la pratique.

— Le salut d’amour ou baiser d’amour est de rigueur avant toute conversation et toute ébauche de plaisir. On se le rappelle réciproquement si l’un des deux l’oubliait, et il s’exécute dans un salon, par le maître de maison, autant de fois qu’il entre de dames ; par la maîtresse de maison, autant de fois qu’il entre de cavaliers. Dans une réunion de plusieurs membres de deux sexes, le sa-