Page:Le Nismois - L’Armée de volupté, 1900.djvu/107

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 103 —


cie, le poste sous les armes, pour voir défiler les officiers se rendant au cabinet de toilette.

Elle ramassa sa chemise sur le bras, découvrant ses jambes et dit à Émile :

— Accompagne-moi.

À leur suite, s’avancèrent Héloïse et son cavalier, à qui Émile serra vigoureusement la main et qui n’était autre que le mari d’Héloïse, le comte Mathieu de Bouttevelle, puis Yvonne et de Mauverlin.

Une des femmes qui étaient sur le seuil de la porte, tandis que l’on criait : aux armes, aux armes, précéda le cortège, qui arriva à un grand palier, où sur deux rangs étaient rangés une douzaine de femmes, le corsage ouvert, tenant à la main un sein, et autant de cavaliers derrière elles, la main sur leurs fesses par dessus la jupe.

Passant devant les deux rangs, Lucie avec l’extrémité de sa chemise qu’elle avait pris dans sa main, exécuta un mouvement de droite à gauche, se tourna de face, se découvrit le nombril, posa le petit doigt dessus et dit :