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soyez pas nus, vos vêtements couvrent encore trop.

Émile avait transporté Lucie sur le divan, et attiré dans ses bras, tous deux jouissaient déjà dans une étroite possession.

Leurs lèvres s’agrippaient, leurs mains se pressaient avec la même ardeur, la secousse les emportait, Héloïse sonna, elle fit un signe à Yvonne, un homme nu arriva bientôt, elle l’appela et roula sur le tapis dans ses bras.

Émile et Lucie ne pensaient qu’à eux, ils ne pouvaient plus s’arracher à leur extase, malgré leur bonne volonté.

Leur vue enivrait Héloïse et son compagnon, qui se baisaient avec des transports imitant les leurs ; on n’entendait que des caresses et des soupirs, on ne parlait pas, et sur le seuil de la porte, laissée ouverte, Yvonne, toute émue, avait troussé ses jupes, se grattait le clitoris, lorsqu’une queue courut entre ses fesses et la poussa d’un pas en avant.

Elle ne se déroba pas, elle tomba sur les genoux, jupes sur les reins, et dans son cul, de Mauverlin pointa sa queue.