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qu’elle s’y opposât et plaqua un gros baiser sur le gras des bras et aux épaules.

Un bout de ruban attachait la chemise au cou ; il dénoua le ruban et vit alors tout le buste de Gabrielle jusqu’au nombril, avec les seins mignonnets et attirants, jolies petites pommes qu’elle lui laissa contempler et embrasser.

Il y avait en elle une résolution extraordinaire ; il lui dégrafa jupes et pantalon, la mit en chemise devant lui, elle ne ressentit aucun embarras.

Elle sentit qu’il saisissait ses fesses avec les deux mains, alors seulement elle éprouva un léger trouble, se cacha le visage sur sa poitrine.

Il le lui souleva, la fixa dans les yeux et demanda :

— Veux-tu que je te prenne, le ciel semble te pousser dans mes bras.

L’ouragan faisait rage : les éclairs et les coups de tonnerre se succédaient, le jour s’assombrissait de plus en plus, ils ne s’en occupaient pas, elle remit les lèvres sur les siennes, et répondit :

— Prends-moi.

Il l’emporta sur le lit, comme on porte un