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Elle ne bougeait pas, elle ne suçait pas, gardait la queue entre ses lèvres. Stanislas se perdait dans l’extase d’esprit qui le gagnait, avant qu’il ne fut emporté par l’extase physique, elle murmura, sans lâcher le membre viril :

— Oublies-tu que tu es Christoval ?

— Ah oui, qu’est-ce qu’il a fait, Christoval ?

— Christoval m’a fessée, m’a couchée sur le tapis et, comme j’avais été surprise, il m’a souffletée.

— Malheur, Christoval t’a souffletée !

— Tu es Christoval ; marche donc, puisque tu veux la scène, ou sinon prends-moi, car je jouis déjà, moi, et dans un instant je n’aurai plus la force de me contraindre, je te traiterai comme j’ai traité Christoval, je ne pourrai plus me dominer pour t’empêcher de râler à ton tour.

La main de Stanislas s’abattit sur son cul en claques violentes et retentissantes ; ces coups le secouèrent de sa torpeur ; il repoussa sur le tapis le corps d’Irène et il s’apprêtait à la giffler, lorsqu’elle lui saisit le bras et le mordit au pouce.

— Christoval, dit-elle, on ne bat pas une