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Mohammed empoignait Gabrielle, la plaçait sous lui et la possédait en levrette.

— Amour, dit Irène à son mari, nous n’avons pas baisé ensemble, viens vite que je te fasse jouir, tu bandes.

Cette gigantesque partie d’amour se prolongea très tard et vit s’accomplir de réels prodiges ; elle s’acheva dans l’acceptation réciproque des couples formés au début, de dormir la nuit, Lucie s’étant retirée vers les deux heures du matin, Déculisse avec Olympe, Stanislas avec Gabrielle, Irène avec Mohammed.

Couchée sur l’épaule de l’arabe, enfin rassasié après de très brillants exploits, Irène, les yeux dans ses yeux murmura :

— Te voilà le frère de mon époux, le voilà le seigneur de ses femmes, Mohammed, suis-je toujours celle que tu cherchais, ta virilité continue-t-elle à vouloir ma féminité ?

— Tu es l’étoile de mes amours, tu es la reine de mes fièvres, Mohammed demandera à ton époux l’hospitalité, pour te voir dans le gynécée et t’y posséder avec les séductions des autres femmes.

— Tu les a toutes baisées !

— Ne fallait-il pas obtenir leur sourire.