nuyez, je fiche le camp et tant pis si je fais des
bêtises.
— Tu as trop d’exagération dans la colère, pour ne pas revenir à de meilleurs sentiments. Isidore ne demande qu’à implorer son pardon, à deux genoux, écoute le au moins.
— Il est ici ! Ah ! par exemple, je n’y resterai pas une minute de plus.
— Olympe, intervint Stanislas, ma mignonne, reste, reste. Ton asile est sacré dans ma maison et, je te le promets, je ne laisserai apparaître Isidore devant toi, qu’avec ton approbation.
— N’insiste pas, Sigismond, tu ne peux te rendre compte de ce que j’ai souffert avec ce vieux podagre.
— Vieux ! Il a à peine quarante ans.
— Et j’en ai vingt.
— Tu es dans de trop fâcheuses dispositions d’esprit, pour que je continue plus longtemps cet entretien ; je veux espérer que tu réfléchiras : je retourne auprès de ce malheureux Isidore.
— Emmène-le, Sigismond, Olympe est si agitée que je crains une indisposition ; je vais lui faire prendre un cordial.