Page:Le Nismois, La Tunique de Nessus, 1900.djvu/197

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
 Les corrections sont expliquées en page de discussion
— 195 —


mond, je ne veux rien entendre. Un homme qui se moque s’il est marié ou non et qui court sous les jupes d’une sale cuisinière…

— Olympe, ce langage.

— Tu t’es chargé d’une vilaine mission : un monsieur peu recommandable, ton beau-frère, qui a fait des histoires parce que je soignais Irène ; qui noçait quand il allait à Paris et qui, depuis plus de cinq mois, tu entends, en fait d’amour, ne m’a régalé que de ses seuls ronflements.

— La rupture d’un mariage est chose grave ; tu est trop jeune.

— Tant mieux, si je suis jeune ; je trouverai un autre mari plus aimable… et plus galant.

— Vraiment, ma chère sœur, à tes paroles, on croirait qu’on se marie pour ne penser qu’à l’amour.

— Je crois bien que c’est le principal de l’acte et, dans tous les cas, toi qui fait des enfants à ta femme, tu en pratiques les devoirs.

— Ne t’emporte pas et causons sérieusement.

— Stanislas m’a dit tout ce que tu vas ressasser ; c’est non, non et non. Si vous m’en-