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intervint Desbrouttiers, je n’attendais pas moins de ta sincère amitié.

— Je ne te cacherai pas qu’elle est très irritée et qu’elle m’a menacé de partir, si j’insistais. Aussi, que diantre, on prend ses précautions.

— Je me mettrai à deux genoux devant elle, je lui jurerai de ne plus jamais recommencer : oh ! qu’elle me pardonne.

— L’absence d’Irène, qui nous eût été d’un précieux concours en la circonstance, est bien ennuyeuse. Si tu veux voir Olympe, Sigismond, je vais te conduire à sa chambre ; elle est avec ma belle-sœur Gabrielle, nous jugerons si ton influence est plus puissante que la mienne.

— Si tu n’as pas réussi, Stanislas, toi l’aîné, je doute bien d’avoir plus de succès. Je le tenterai pourtant, mène-moi.

— Ne bouge pas d’ici, mon cher Isidore, elle serait dans le cas de fuir si elle t’apercevait. Prends patience.

— Plaidez bien ma cause, tous les deux.

À l’entrée de ses frères dans sa chambre, Olympe adressa un signe à Gabrielle, qui sortit, et le dialogue s’engagea :

— Tu viens me parler pour cette crapule d’Isidore, s’écria Olympe apostrophant Sigis-