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— Il est prudent que je m’habille. Tu disais donc : à moins que…

— À moins qu’Isidore accepte toutes mes conditions et ces conditions, elles seront dures, je t’en réponds.

— Tu auras tort, il faut être raisonnable.

— Je veux ma liberté, pour venir souvent ici te voir, voir Irène, voir tes petites amies. N’en suis-je pas une, moi ! Tu sais, Gabrielle, j’en suis moi aussi de la… volupté !

— Toi ! Olympe.

— Peut-on résister à ce joli couple de mauvais sujets dont nous avons la chance d’être les sœurs ! Y es-tu, Stanislas, sur ce que je prétends imposer à mon mari ?

— Il est bien malheureux qu’Irène soit absente ; ton arrivée ici au moment je reçois Gabrielle.

— Et bien, gros nigaud, ma présence va vous couvrir, comme la sienne me couvrira.

— Ton mari ne manquera pas de venir, que lui dirai-je ?

— Tu lui diras que je veux le divorce et que je refuse de le voir. Nous gagnerons du temps, et ensuite nous marchanderons les conditions de mon retour. Ah ! si j’avais pressenti qu’avec