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— Non, non, nous reprendrons la partie ce soir, si Irène n’est pas de retour et, en attendant, empêchons les mauvaises suppositions des bonnes.

— Nous allons aussi nous lever, dit Stanislas.

— Ne sois pas si pressé, répondit Annina, tu vois bien qu’elle a besoin de se remettre.

Gabrielle, sa toilette faite, se prélassait sur le lit et ne cachait pas le plaisir qu’elle éprouvait à s’y voir à côté de Stanislas.

Annina se vêtit, allant et venant, apporta les jupons et la robe de Gabrielle pour qu’elle s’habillât à son aise.

Tous les deux couchés, ils lutinèrent comme des enfants, la jeune fille achevant de s’accoutumer à la masculinité de son beau-frère, celui-ci se régalant de la peloter.

Annina s’amusait de leurs jeux, auxquels par moments, elle s’associait sur leur invitation et Stanislas ne pensait pas à sa femme, de qui il aurait dû recevoir une lettre : puis Gabrielle sauta à bas du lit pour se chausser et s’habiller.

Elle venait de passer son pantalon et elle faisait des singeries devant une glace, sous les yeux charmés de son amant, lorsque soudain