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trique ; il tressaillit et brusquement tirant à lui la robe qui cachait ses jambes, il se montra les cuisses nues, le ventre très velu, la queue longue et droite.

Irène eut un mouvement gracieux de tête, s’agenouilla entre les cuisses, porta la bouche sur la queue et, à ce simple baiser, il lui prit la tête par le menton, la souleva pour la regarder de nouveau dans les yeux, regard infini et insondable qu’ils échangèrent ; il lui repoussa la tête sur sa queue, elle suça très, très lentement les mains posées sur les poils du ventre.

Voulut-il qu’elle précipita la sucée, il appuya sur sa nuque et voilà que la langue remplaça les lèvres, se mit à voltiger tout autour du gland, à courir tout le long du membre, les mains patouillaient les parties sexuelles et les fesses ; l’arabe étala davantage le ventre et les cuisses.

La queue continuait à bander, mais n’éjaculait pas. Irène ne s’en plaignait pas, elle prolongeait son plaisir.

L’Arabe, de temps en temps, dirigeait lui-même le jeu de la bouche par des indications de la main et Irène le satisfaisait sur le champ. Dans un moment d’exaltation, il lui pressa le