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nislas, avait mis les appartements particuliers de Madame, en état de la recevoir.

Ce ne fut pas sans une certaine émotion qu’Irène, redevenue pour quelques heures Léna de Mauregard, se retrouva dans ce palais de ses triomphes et de sa gloire.

Et deux Jours après, Stanislas, au lieu de la voir arriver, lisait, à demi surpris seulement, cette lettre qu’elle lui écrivait :

« Mon cher petit mari, je viens vite te causer de ma vie depuis ces longues heures de séparation, avec l’espérance de te mettre l’eau à la bouche pour l’amour de ta chère petite femme et que dès la réception de ces lignes tu accoureras chercher ton bien pour le ramener au bercail, si tu ne veux pas t’exposer à ce qu’il roule la prétantaine.

Tu brûles du désir de connaître mes actes et tu me dispenses de commentaires superflus. Notre accord étant bien scellé, je ne te marchanderai pas le récit de mes… exploits. Tu jugeras, à cette lecture, s’il y a lieu de persévérer dans notre retraite, ou s’il te souriait de m’autoriser à nouveau pour une période plus ou moins longue, à jouer mon rôle ébouriffant