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reviendroit ; tu t’en tireras comme tu pourras, me répondit-elle ; eh, n’as tu pas de quoi payer ? Ce n’étoit cependant pas mon avis que tu te rendis sitôt… Ce n’étoit pas aussi le mien, ma Bonne, lui répliquai-je, mais tout ce que j’ai vu, m’a tellement enflammée, que je ne puis résister davantage… Je n’ai pas de peine à te croire ; et puisque cela est, il faut prendre des mesures pour que vous puissiez vous voir à votre aise : il viendra sûrement demain matin ; je resterai dans ma chambre, et nous trouverons bien le moyen de le faire entrer sans que personne l’apperçoive : mais écoute-moi ; il faut pourtant le lui faire un peu acheter : je sortirai et ne m’éloignerai pas ; il ne manquera pas de te poursuivre, tu te défendras un peu ; j’entrerai quand il faudra, car je veux présider à cette cérémonie : vous êtes fort jeunes tous les deux, et je crains… Je l’embrassai de joie ; elle me raconta que le lundi de la semaine suivante Susanne et Rigot devoient être aggrégés à la société selon leurs usages, que je les verrois, et serois sûrement contente.

Satisfaite au-delà de ce qu’on peut se l’imaginer, je me couchai en pensant à lui : je m’endormis l’esprit fort tranquille ; mais le