ringuent, produit à-peu-près l’effet de ce qu’elles reçoivent, dans leurs embrassemens avec les hommes ; il y a cependant de la différence : — vous voulez le retoucher, laissez-le, il dort.
Je veux le revoir, oh Ciel ! Ce qu’il semble à présent ; d’où vient donc, s’il vous plaît, cette métamorphose ! — vous riez, expliquez-moi ceci ? Qu’est devenue sa dureté ? Cette tête qui m’a paru enflammée, comment a-t-elle perdue sitôt sa fierté ? Elle n’a plus le même coloris, et se trouve couverte à moitié d’une pellicule à laquelle je n’avois pas fait attention.
Ce changement qui vous étonne, est cependant sa situation ordinaire ; s’il étoit toujours comme vous l’avez vu, nous en serions incommodés : ce n’est que de temps en temps, et pour nous engager au plaisir ; la vue d’une belle femme, ou l’imagination frappée d’un objet chéri, opere souvent cette merveille : c’est ce qui prouve bien que l’homme est fait pour la femme, comme la femme pour l’homme.