nous voir, vous serez toujours le bien reçu ; levez-vous.
Je m’attends à ce que le Lecteur ne va pas avoir de moi, une idée bien avantageuse, pour avoir sitôt commis des infidélités à D. Delabrisse. En faisant dans la suite une revue sur ma conduite passée, je l’avoue, je n’ai pas trouvé cela dans sa place : mais un peu d’indulgence pour la jeunesse ! je ne le voyois qu’une fois par semaine ; les exemples d’un côté, la passion de l’autre, tout insensiblement m’entraînoit. Ce n’est pas cependant que les sentimens qu’il m’avoit inspirés pour lui, se soient jamais refroidi en moi ; si j’en ai connu d’autres, il a toujours été les plus chéri, et on en jugera par la suite de cet ouvrage.
Je reprends : Ce jeune Cordelier demeura encore quatre jours ; il remplit bien la pénitence qu’il s’étoit imposée, et nous quitta en nous promettant qu’il reviendroit le plutôt qu’il lui seroit possible, dans cette île enchantée ; c’est le nom qu’il donnoit à l’Abbaye. Toutes ces Dames parlerent beaucoup de lui, mais les différens objets, qui d’ailleurs étoient fréquents, le firent bientôt oublier jusqu’à son retour, et je reçus le lendemain une lettre de mon cher ami.