tant à part pour cela tout ce qu’il pourra épargner, ne fût-ce qu’un franc par semaine. Que le Seigneur nous fasse la grâce de considérer cette importante question pratique avec tout le sérieux qu’elle réclame. Nous craignons que la cause de Christ ne soit malheureusement compromise et le témoignage des chrétiens souvent paralysé, par un manque trop commun de délicatesse et de droiture sur les dettes que plusieurs se permettent de faire et dans lesquelles plusieurs demeurent. Oh ! qu’une bonne conscience est à désirer en nous tous ! »
Explication de passages.
Un frère de l’Ardèche (J.-R. M.) nous a demandé ce qu’il faut entendre par « les fils de Dieu, » dont il est question en Gen. VI, 2. « Sont ce des anges, nous dit-il, ou des hommes ? Évidemment ils ne sont pas des anges, quoique les anges soient appelés fils de Dieu en Job (I, 6 ; II, 1 ; XXXVIII, 7). Il suffirait pour le prouver de citer Luc XX, 54-56, d’où l’on peut conclure que les anges ne se marient pas, et d’ailleurs il nous est dit qu’ils sont « des esprits » (Hébr. I, 14). Il y a quelque chose de repoussant pour le cœur chrétien à rabaisser ces serviteurs de Dieu au point de leur faire épouser les filles des hommes. Non, il est généralement admis, qu’ici les fils de Dieu sont les descendants de Seth, dont la généalogie est donnée au chapitre Vme, tandis que les filles des hommes seraient la lignée de Caïn, dont le chapitre IVme nous offre la suite.
Le nom « de fils de Dieu » donné aux fidèles, aux vrais enfants d’Ève, en grec : Zoé, c’est-à-dire, « la vie, » qu’Adam appela ainsi, « parce qu’elle a été la mère de tous les vivants, » ce nom se rattache, je crois, à ce qui est dit à la fin du verset 26 au chapitre IV. Après la naissance d’Énos (homme mortel) « on commença d’appeler du nom de l’Éternel, » ce qui si-