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Numéro 17.
15 Septembre 1864.
LE MESSAGER ÉVANGÉLIQUE.

Notes d’une méditation sur 1 Thessaloniciens I.

Le sujet sur lequel je voudrais attirer votre atten­tion, est la venue de Christ considérée comme l’espé­rance propre de l’Église, et je voudrais vous montrer qu’elle lui est toujours présentée comme telle, par l’Esprit de Dieu. Quand une fois il est établi comme fon­dement, que sa première venue est celle qui apporte la paix et le salut — même, avant cela, comme moyen d’éveiller la conscience — la seule chose qu’il était re­commandé aux saints d’attendre et de désirer était la venue du Seigneur. Il est évident que la première chose que l’âme ait besoin de savoir, c’est la raison de son salut. Quand une fois elle est connue, le Seigneur Lui-même devient précieux au croyant, et nous verrons que, tant que l’Église fut en bon état, le cœur des saints était lié à Lui et attendait sa venue. Maintenant aussi nos cœurs devraient comprendre, comme nous voyons par les Écritures que c’était le cas alors, que