ayant oublié la purification de ses péchés d’autrefois » (2 Pierre I, 8, 9). Cette déclaration de l’apôtre est bien sérieuse ! Il est si facile de tomber dans un état d’aveuglement et de sommeil spirituel, et aucun degré de connaissance, soit de la doctrine, soit de la lettre de l’Écriture, ne peut préserver l’âme de cette affreuse condition ! Il n’y a que la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ » qui nous profite ; et cette connaissance doit croître en nous, en ce que y « apportant tout empressement, » nous « joignions à notre foi » les dons divers de la grâce, que l’apôtre rappelle dans le passage si éminemment pratique qui nous occupe. « C’est pourquoi, mes frères, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection, car en faisant ces choses vous ne broncherez jamais ; car ainsi l’entrée au royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera richement donnée » (v. 10, 11).
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Explication de passages.
Voyons maintenant ce que nous dit le Nouveau Testament sur ce sujet. Au temps où le Seigneur Jésus était sur la terre, le jeûne avait atteint, dans les idées des Juifs, des proportions exagérées. À défaut de vraie piété, on s’attachait d’autant plus aux pratiques religieuses. Les personnes pieuses savaient jeûner et prier, tout en se réjouissant dans l’attente d’un Sauveur (Luc II, 37) ; les autres ne savaient que jeûner ;