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Le jeûne.

présente à lui-même sans tache, ni ride, ni rien de semblable.

Oh ! que nos cœurs l’adorent, lui qui est notre Au­tel, notre Cuve, notre Sacrificateur, notre Avocat, no­tre Tout !

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Explication de passages.

Notre frère F. A. à N., nous adresse les questions suivantes :

« 1° Qu’est le jeûne dans l’esprit de l’Évangile ?

« 2° Le jeûne est-il une angoisse d’âme accompa­gnée de privation de nourriture ? Celle-ci est-elle la conséquence naturelle de l’angoisse, ou a-t-elle lieu volontairement et avec réflexion dans le but de plaire à Dieu ou de mortifier la chair ?

« 3° Si les apôtres ont conscience de leur position en Christ, comme fils de Dieu et cohéritiers de Christ ; s’ils ont conscience de son amour infini, et s’ils ont foi en sa providence et en ses promesses, pourquoi jeûnent-ils en Actes XIII, 3 et XIV, 23, et pourquoi instituent-ils le jeûne en 1 Corinth. VII, 5 ? »

Pour répondre à notre frère nous allons, d’abord, rechercher ce qu’était le jeûne dans l’Ancien Testa­ment, ou dans quelles occasions et dans quel but il était observé.

a) Il accompagnait très-convenablement l’humilia­tion devant Dieu pour la confession de péchés commis et les prières qui en sollicitaient le pardon. Voir 1 Sam. VII, 6 ; Joël II, 12, 15. Dieu eut égard au jeûne du méchant Achab, 1 Rois, XXI, 27-29 ; et à celui des Ninivites incirconcis, Jonas, III, 5-10.