que donner son assentiment à des notions généralement reçues relativement au progrès du monde, et à un millénium spirituel.
L’auteur de ces lignes croit que cette œuvre de Dieu est le brillant indice précurseur de la prochaine venue du Seigneur pour ses saints, et le signe, pour le monde, du jugement qui s’approche. Il a l’intime conviction que le fleuve de grâce triomphante qu’il a vu lui-même dans un lieu, pendant le court espace d’un mois, amener à l’attente certaine de la gloire de Christ des multitudes qui avaient été jusque-là « sans espérance et sans Dieu dans le monde, » continuera à couler. « Au milieu de la nuit il se fit un cri : Voici, l’époux vient, sortez à sa rencontre. Alors toutes ces vierges se levèrent et préparèrent leurs lampes, » Et alors « l’époux vint, et celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui aux noces. Et alors la porte fut fermée. »
La dispensation actuelle a été introduite, ou plutôt l’éclatant témoignage du Saint-Esprit à un Christ ressuscité, a été marqué par les fruits de la grâce triomphante, qui a tiré le Juif hors de son formalisme, et le Gentil de sa dégradation morale et de son orgueil philosophique, et les a placés l’un et l’autre en dehors du monde dans lequel ils avaient vécu, les amenant à l’espérance assurée de la résurrection et à l’attente pratique du Fils de Dieu, venant du ciel. Et maintenant, après de longs siècles de ténèbres, au milieu desquelles on a vu briller ici et là, à de grands intervalles, un rayon de lumière et un témoignage passager rendu à Christ, pour retomber ensuite dans l’obscurité générale, la dispensation est sur le point de se clore par un final et vivant témoignage à la même grâce triomphante. Je