amour. C’est ainsi que nous connaissons l’amour. Vers, 11-16 : Nous jouissons de l’amour en y demeurant ; c’est la vie présente, dans l’amour de Dieu, par la présence de son Esprit en nous ; c’est la jouissance de cet amour dans nos cœurs, par la communion, — en ce que Dieu demeure en nous, et qu’ainsi nous demeurons en Lui. Vers. 17 : Son amour est consommé avec nous, c’est la perfection de cet amour considéré dans la position qu’il nous a donnée : nous sommes dans ce monde tels que Christ est. Enfin, les vers. 18 et 19, nous donnent les éléments moraux et caractéristiques de cet amour : ce qu’il est dans nos relations avec Dieu.
Dans le premier passage (vers. 7-10), où il est question de la manifestation de cet amour, l’Écriture ne va pas au delà du fait que celui qui aime est né de Dieu et connaît Dieu. La nature de Dieu, qui est amour, étant en nous, celui qui aime connaît Dieu, car il est né de Lui ; il a sa nature et sait ce qu’elle est.
C’est ce que Dieu a été pour le pécheur qui démontre sa nature d’amour. Ensuite, ce qu’on a appris comme pécheur, on en jouit comme saint. L’amour parfait de Dieu est répandu dans le cœur, et nous demeurons en Lui. Ainsi, étant comme Jésus, déjà dans ce monde, la crainte n’a plus de place en celui pour qui l’amour de Dieu est une demeure et un lieu de repos.
L’amour de Dieu a pourvu à tout : il est manifesté envers nous ; lorsque nous étions pécheurs, il a donné le Fils unique pour être notre vie à nous, qui étions morts dans le péché, et la propitiation pour nous pécheurs coupables. L’amour est en nous ; nous en jouissons comme des saints. Mais l’amour est consommé