Page:Le Messager Évangélique, Vol. 3, 1862.pdf/15

Cette page n’a pas encore été corrigée
11
De la communion avec le Père et le Fils.

en ce que Christ est mort ; et ce qu’il a fait ne peut jamais changer, — lui ne change jamais. L’âme se repose dans un salut accompli, et non en aucune chose qui doive encore être faite, en sorte qu’il n’est pas possible qu’il y ait aucun changement. Le sang de Christ, lui seul, efface mon péché. Si Christ ne l’a pas fait parfaitement, qui le fera ? Mais il a accompli l’œuvre : « Par une seule offrande, il a rendu parfaits à perpétuité ceux qui sont sanctifiés. » Lorsque la foi enseignée de Dieu a saisi cela, la foi non plus ne change pas. Ceux qui rendent culte étant une fois purifiés n’ont plus conscience des péchés (Hébr. X, 14, 2).

Avant de terminer je voudrais ajouter un mot encore sur un sujet important pour nous tous, savoir la communion. Est-ce que la communion n’est jamais interrompue ? Oui, elle l’est ! Mais l’amour de Dieu n’est pas interrompu, ni ma confiance non plus, quoique ma communion le soit peut-être souvent, car Dieu ne peut pas avoir communion avec une seule pensée vaine ou oiseuse, en sorte que lorsque de telles pensées montent dans notre esprit, nous ne pouvons pas avoir communion. Quelle est alors notre ressource ? Le vers. 1 du chap. II répond à cette question : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses afin que vous ne péchiez pas ; et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ, le juste. » Jésus-Christ n’est pas ici Médiateur entre Dieu et les hommes, mais Avocat auprès du Père. La communion avec le Père a été inter rompue. L’intervention de Christ est fondée sur deux principes : lui, le juste, est dans la présence de Dieu, et il a fait la propitiation pour nous. Nous avons communion avec le Père et le Fils, et nous perdons cette