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Le Messager Évangélique.

nemi, et elle les fera entrer en possession de tout ce qui convient à sa présence en gloire. « Notre conversation est dans les deux d’où aussi nous attendons le Seigneur Jésus-Christ comme Sauveur, qui transformera le corps de notre abaissement afin qu’il soit conforme au corps de sa gloire, selon l’opération de cette puissance par laquelle il peut même s’assujettir toutes choses » (Phil. III, 20-21). « Christ ayant été offert une fois pour porter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois, sans péché, à salut à ceux qui l’attendent » (Hébr. IX, 28).

Si nous considérons le salut dans son plein accomplissement dans la gloire, « nous avons été sauvés en espérance » (Rom. VIII, 24), et rien ne forme autant les affections pour le ciel, que « d’attendre des cieux son fils… Jésus, qui nous délivre de la colère à venir » (1 Thess. I, 10). Possédant le salut de l’âme et en jouissant, le croyant a devant lui la gloire : « dans la foi, par l’Esprit, il attend l’espérance de la justice (Gal. V, 5). Celui qui, dans la douleur et par ses souffrances, dans l’amour parfait, accomplit le salut, Lui-même reviendra pour nous prendre à Lui, afin que là où il est, nous, nous soyons aussi avec Lui. « Nous sommes maintenant les enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que lorsqu’il sera manifesté, nous lui serons semblables, car nous le verrons comme il est » (1 Jean III, 2).

Tout est divin et infini dans les voies d’amour et de miséricorde par lesquelles Dieu forme nos âmes. Combien est touchant le motif qu’il nous présente pour que nous soyons saints dans toute notre conduite : « Qui s’est donné Lui-même pour nous, afin qu’il nous rache-