Page:Le Messager Évangélique, Vol. 2, 1861.pdf/451

Cette page n’a pas encore été corrigée
447
Considérations sur le Lévitique.

l’indispensable vérité pour un adorateur. Comment pourrions-nous nous tenir en la présence de Dieu, où tout est perfection, si nous n’étions pas aussi nets qu’il le désire ? Nous devons être assez purs pour pouvoir soutenir les regards de la Sainteté infinie. Mais, béni soit Dieu, tous ceux qui croient en Jésus et qui se confient en son sacrifice accompli, sont pardonnés et justifiés ; ils ont la vie éternelle, la justice et la paix. Au premier cri du pécheur coupable, pour demander miséricorde, répond le sang du sacrifice, qui atteint jusqu’aux plus profonds abîmes de ses besoins, — qui l’élève jusqu’aux plus sublimes hauteurs des cieux, et le qualifie pour y entrer, heureux adorateur, en la présence immédiate du trône de Dieu ; « car aussi Christ a souffert une fois pour les péchés, le juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu. Car si le sang des taureaux et des boucs, — et les cendres d’une génisse avec lesquelles on fait aspersion sur ceux qui sont souillés, — sanctifie pour la pureté de la chair, combien plus le sang du Christ qui, par l’Esprit éternel, s’est offert lui-même à Dieu sans tache, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes pour servir le Dieu vivant ! » (1 Pierre III, 18 ; Hébr. IX, 13, 14.)

II.

En second lieu, nous avons, dans les riches provisions de la grâce de Dieu, le Seigneur Jésus-Christ comme notre Grand Souverain Sacrificateur en la présence de Dieu pour nous. Il comparaît là pour nous. « Nous avons un tel souverain sacrificateur qui s’est assis à la droite du trône de la majesté dans les cieux, ministre des lieux saints et du vrai tabernacle que le Seigneur a dressé et non pas l’homme » (Hébr. VIII, 1, 2). L’œuvre de son