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Une bonne chose à faire.

trône, rien n’est inscrit dans les impérissables registres de l’éternité, sinon ce qui est le fruit de la vie de Christ dans l’âme. Puisse Dieu le Saint-Esprit nous amener à l’intelligence expérimentale de ces choses, et produire en nous, jour par jour, une plus brillante et plus complète manifestation de Christ à la gloire de Dieu le Père !

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Une bonne chose à faire.

« J’ai serré ta parole dans mon cœur, afin que je ne pèche point contre toi » (Ps. CXIX, 11).

C’est là, vraiment, une chose bonne et sage à faire. Considérons-la, comprenons-la, imitons-la. Trois points spéciaux y sont indiqués, savoir : Qu’ai-je serré ? l’ai-je serré ? Pourquoi l’ai-je serré ? Le lecteur se rappellera facilement, quoi ? où ? pourquoi ?

I. Qu’ai-je serré ? « Ta parole. » Ce n’est pas la parole de l’homme, mais la parole de Dieu qui vit et demeure à jamais. Voilà la chose à serrer. C’est un trésor digne d’être caché. Aucun voleur ne le peut dérober, aucune teigne ne le peut corrompre. Il ne fait qu’augmenter en étant serré de la manière dont il est ici parlé. Nous ne pouvons trop estimer la parole de Dieu ; ainsi pensait le Psalmiste quand il la « serrait. » Cette expression indique avec quelle intensité il appréciait la Parole. « Je l’ai serrée. » Il la plaçait hors de la portée de tous et de toute chose qui eût pu l’en priver. Puissions-nous considérer soigneusement ceci — puissions-nous le comprendre — puissions-nous l’imiter !