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Place et portion des sacrificateurs.

ment parfaites : les droits de Dieu sont parfaitement sauvegardés, et les besoins de sa famille sacerdotale parfaitement satisfaits.

II. La place. La place où le sacrificateur devait participer à sa portion, nous donne une très-précieuse leçon de sainteté pratique. « On le mangera sans levain, dans un lieu saint ; ils le mangeront dans le parvis de la tente d’assignation. » Cela signifie que c’est seulement dans la puissance ou la capacité que procure une sainteté personnelle et dans la présence immédiate de Dieu, que nous pouvons réellement participer à notre portion de sacrificateurs. La manière dont nous obtenons cette place rappelle une grâce absolue ; la place que nous occupons exige une sainteté personnelle. C’est une erreur toute empreinte de légalisme que de parler d’efforts pour atteindre à cette place ; c’est un blasphème d’antinomianisme de s’imaginer qu’un état de péché puisse se concilier avec cette place. Ce n’est que par grâce que nous parvenons à cette position, ce n’est que dans la sainteté que nous pouvons l’occuper et en jouir. Le chemin du sanctuaire a été ouvert par la libre grâce ; mais c’est au sanctuaire de Dieu que cette grâce a donné accès. Voilà ce qu’il ne faut jamais oublier ; voilà ce qui devrait être gravé sur les tables de la conscience et conservé au fond du cœur.

III. La portion. Il est dit quant à la portion : « Voici la loi de l’hommage. Les fils d’Aaron l’offriront devant la face de l’Éternel, devant l’autel. On prélèvera une poignée de la fleur de farine de l’hommage et de son huile, avec tout l’encens qui est sur l’hommage, et on fera fumer le tout sur l’autel, en parfum de bonne odeur, en mémorial à l’Éternel. Et le reste, Aaron et ses fils