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Luc XI, 14-36.

de Dieu, la lumière est ténèbres. Si l’œil n’est pas net, il est mauvais.

Il y a ici un encouragement : né reculez pas devant la lumière quelle que soit son action sur la conscience. Nous n’avons à juger ni la Parole, ni la vérité ; c’est la Parole qui juge l’âme sauvée, la pénètre et la tient. C’est quand un homme me tient sans que je puisse lui échapper que je sais qu’il est fort. « Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. » Elle nous saisit. Il faut que nous soyons jugés et purifiés. Dieu juge tout notre péché pour nous en débarrasser. La grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ. La vérité juge, mais elle est en même temps grâce. Ce même Jésus qui a manifesté, jusqu’au fond, ce que c’est que le péché a lavé le péché dans son propre sang. Il remue tout le mal qui est en nous, afin de tout ôter. La lumière pour nous est toujours grâce. L’homme qui songe à sa réputation, évite la lumière et évite avec elle la grâce.

Dieu ne nous laisse pas, il nous aime, il s’est imposé la tâche de nous bénir et de nous faire tout le bien qu’il peut.

Nous savons qu’il y a en nous une masse de choses que la lumière manifeste. L’homme, en présence de la parole de Dieu, est tellement sale que ses habits mêmes le trouvent repoussant (Job IX, 31). Pourquoi Dieu presse-t-il ainsi Job ? Il a laissé agir Satan pour que le mal que Dieu voyait se manifestât. Il y a en nous beaucoup de choses qui ne sont pas de Christ, mais de nous-mêmes. Dieu fait entrer la lumière pour mettre en évidence les choses qui nous empêchent de jouir de la communion de Dieu. Combien de choses deviennent des