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Quelques réflexions sur le repos.

ver bon tout ce que le Père trouve bon pour nous, voilà le repos de l’âme au milieu de tout. — Chers enfants de Dieu, comme nous le disions en commençant, connaissons-nous tous ce repos-là, en jouissons-nous comme Jésus ? pouvons-nous toujours célébrer le Père, seigneur du ciel et de la terre, de ce qu’il trouve bon de nous placer dans telle ou telle position, dans telle ou telle circonstance, et de nous priver de telle ou telle chose ? Ou bien, en sommes-nous encore à souffrir beaucoup en combattant contre les circonstances, pour essayer d’échapper à la souffrance, et de transformer le désert en un lieu de repos où il fasse bon demeurer ? Mais, vains efforts, fatigue inutile, perte de temps et souffrance de plus, en ceci : que, dans ce débat insensé, nous rencontrons la main paternelle et la fidélité de ce Dieu qui nous garde par sa puissance et qui est un feu consumant pour tout ce qu’il trouvera en nous d’incompatible avec la position et la vocation céleste dans lesquelles il nous a placés, et qui veut être notre tout pour tout, maintenant, comme il le sera quand nous serons vers lui. Oh ! nous avons besoin de comprendre cette parole de Rom. XII, 2 : « Et ne vous conformez pas à ce siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre entendement, pour que vous éprouviez quelle est la volonté de Dieu, bonne, agréable et parfaite. » Les principes et les maximes du siècle découlent du prince de ce siècle et vont toujours à l’encontre des pensées de Dieu, et nous avons besoin de cette transformation par le renouvellement de notre entendement pour que nous arrivions à ce repos de l’âme, qui consiste à trouver bon tout ce que Dieu trouve bon. Et qu’est-ce qu’il a trouvé bon pour nous ? Il a trouvé bon