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Quelques réflexions sur le repos.

me un bon soldat de Jésus-Christ. » En 1 Pier. IV, 13, nous trouvons : « Réjouissez-vous en ce que vous avez part aux souffrances de Christ, afin aussi qu’à la révélation de sa gloire, vous vous réjouissiez avec transport, » et V, 10 : « Or le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à sa gloire éternelle dans le Christ Jésus, lorsque vous aurez souffert un peu de temps, » etc.

Mais au milieu de cette souffrance et de ce combat comme témoins et serviteurs de Christ, n’y a-t-il pas un repos pour maintenant, en attendant le repos parfait du ciel, que nous avons considéré il y a un moment ? La Parole répond à cette question : Il y a premièrement le repos parfait de la conscience, qui consiste à contempler Jésus assis à la droite de Dieu, se reposant de l’œuvre par laquelle il nous a entièrement délivrés comme pécheurs, et nous a amenés à Dieu comme justes, saints et parfaits ; là, il intervient pour nous, il nous lave les pieds, il nous nourrit et nous entretient, etc. « Appliquons-nous à entrer dans ce repos-là » (Hébr. IV, 11). Il quittera bientôt un moment ce repos, pour venir nous délivrer de nos corps d’humiliation et nous introduire dans la gloire. Mais jusque-là, pendant que nous traversons le désert, il veut nous enseigner et nous faire trouver ce qu’il appelle : Le repos de nos âmes. En Matth. XI, nous le voyons rejeté par la génération au milieu de laquelle il était venu, même méconnu de son précurseur Jean-Baptiste et adressant des reproches aux villes dans lesquelles le plus grand nombre de ses miracles avaient été faits. Il y avait de la souffrance dans son cœur, en voyant leur responsabilité pour le jour du jugement ; de même, dans un autre endroit, nous le voyons pleurer sur Jérusalem, parce qu’elle