dions courage, que nous soyons las dans nos âmes quand nous sommes sous la discipline. N’avons-nous pas respecté les pères de notre chair qui nous ont disciplinés ? ne serons-nous pas beaucoup plus soumis au Père des esprits et nous vivrons ? Car ceux-là nous disciplinaient pour un peu de temps, comme ils le jugeaient bon, mais celui-ci pour notre profit, afin que nous soyons participants de sa sainteté. C’est comme fils que nous participons à la discipline, « car qui est le fils que le Père ne discipline pas » (Hébr. XII) ?
De la même manière, Dieu ayant autrefois appelé Israël hors d’Égypte, et l’ayant racheté et amené jusqu’à lui par son bras puissant, laisse son peuple au désert où il n’y avait point d’eau ; et il l’éprouve là par une loi, il l’humilie et lui montre ce qu’il y a dans son cœur. Mais Dieu est là avec les siens et il se fait connaître à eux comme « Jéhovah qui te guérit » (Deut. VIII ; et Ex. XV, 22-27). Le cœur est mis à nu et humilié, mais c’est devant un Dieu de grâce, là où l’Esprit rend témoignage : « je ne me souviendrai plus de leurs péchés, ni de leurs iniquités » (Hébr. X, 17), là où Dieu fait avoir faim et soif, mais où il nourrit les siens de manne, de toute parole qui sort de sa bouche.
« Que s’il commet quelque iniquité, je le châtierai de verge d’homme et de plaies des fils des hommes, mais ma gratuité ne se retirera jamais de lui comme je l’ai retirée de Saül que j’ai ôté de devant moi. » Précieuses paroles de la grâce ! Est-ce qu’elles ne persuadent pas nos cœurs, comme le regard du Seigneur a pénétré dans l’âme de Pierre après que le coq eut chanté ? « Ma gratuité ne se retirera jamais de lui ! » Et « si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Lui qui n’a pas épargné