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Le Messager Évangélique.

surtout, parce que c’est un instrument qu’on ne voit pas. Le sentiment du besoin s’y trouve ; il y a aussi un vif désir de ce qui est bon pour autrui — dans l’amour : il y a le désir qui a en vue la gloire de Dieu, la confiance en son amour, en sa Parole, la dépendance à son égard, la réalité des rapports avec lui ; et en même temps, par suite, tout ce qui est inconséquent est mis au jour dans le cœur par cette proximité où l’on est quant à Dieu — non-seulement pour ce qui concerne la sainteté, mais encore pour ce qui touche la confiance dans cette proximité. En outre, il y a ce qui lie intimement ensemble tout le corps, dans sa dépendance à l’égard de la tête. Quelle place que cela, pour employer l’épée que Dieu nous a donnée ! Avoir ses propres pensées, accompagnées de puissance, et être avec lui-même, avec une entière confiance qu’il y aura toujours une réponse, procédant de son amour et de sa puissance. Remarquez bien qu’il est question de prier toujours — en toute occasion. C’est ici une preuve que nous vivons dans cet état de communion avec Dieu, quand le cœur se tourne vers lui tout aussitôt et naturellement ; il ne se met pas à considérer, lorsque quelque chose se présente, mais à prier ; la réponse de Dieu viendra certainement. Remarquez ensuite qu’il s’agit de prier « par l’Esprit, » c’est-à-dire dans la puissance de l’action de l’Esprit, dans notre communion avec Dieu. Mais ici un autre élément est placé devant nous ; c’est l’exercice actif d’un esprit vigilant, de sorte que tout aboutit à la prière ; et que nous découvrons les choses à l’égard desquelles nous avons à prier. Il y a la sollicitude active de l’amour, toujours vivante et éveillée, qui ne s’endort pas sur les intérêts de l’Église de Dieu, sur la sainteté