Page:Le Messager Évangélique, Vol. 2, 1861.pdf/361

Cette page n’a pas encore été corrigée
357
Lettre à un ami.

conscience, et n’interrompt pas la communion ; mais du moment que nous la laissons agir, que nous la tolérons, même dans la pensée, elle produit l’un et l’autre de ces deux effets.

Si le Seigneur le permet, je vous enverrai bientôt quelques pensées sur les autres parties de l’armure.

Séparateur


Extrait d’une lettre à un ami.

Je veux aussi te faire part de quelques pensées sur lesquelles mon attention a été attirée ces derniers temps, et qui ont été bénies pour moi et pour d’autres. C’est ce que Dieu pense de notre nature, ce qu’il en a fait et quel en est le résultat pour nous. Tu vois que ce n’est pas quelque chose de nouveau, mais les vérités de Dieu deviennent nouvelles suivant la manière dont la foi les saisit. Nous trouvons dans l’épître aux Romains le développement de ces deux choses : 1° Que Dieu nous a mis de côté pour nous sauver (nous, comme nature d’Adam), et 2° : qu’il nous met aussi de côté pour nous faire marcher comme sauvés ; et c’est ce qui est extrêmement important à saisir pour notre repos et notre affranchissement pratique.

Si l’on regardait, par exemple, aux qualités et aux défauts de mon caractère naturel, on pourrait peut-être trouver qu’il est aimable ; mais je vois dans la Parole que rien de souillé n’entre au ciel ; donc ce caractère aimable est pour Dieu quelque chose de souillé, car il n’entrera pas au ciel. Je trouve donc que Dieu a jeté