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Le Messager Évangélique.

bles des bénédictions auxquelles ils sont destinés ; puis, au verset 11, il est question de l’héritage qui leur est échu en Christ, comme d’une chose d’un ordre inférieur. Ainsi, plus loin, il nous présente l’union de l’Église avec Christ, comme sa tête, exalté au-dessus « de tout nom qui se nomme, non-seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir. » Ainsi, encore, nous trouvons que Dieu nous a vivifiés et ressuscités ensemble avec Christ, et qu’il nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes en lui — là où toute distinction entre Juif et Gentil est perdue pour toujours, et qu’il nous a créés de nouveau dans le Christ Jésus. Le Saint-Esprit, selon le mystère caché dès les siècles, mais maintenant révélé, devient, par sa présence, la puissance de l’unité de l’Église comme habitation de Dieu ; et tous les dons qui sont nécessaires, sont conférés, en vue de la perfection des saints, pour le rassemblement et l’édification du corps par le Chef élevé dans le ciel, qui a reçu l’Esprit dans ce but, en vue des membres qui sont ainsi unis au Chef. Ainsi envisagée dans son Chef, et dans la puissance du Saint-Esprit sur la terre, l’Église a un caractère céleste ; et comme ses privilèges revêtent ce caractère élevé, il en est de même de son témoignage, de ses difficultés et de ses combats (comp. chap. I, 3 ; II, 6 ; III, 10 ; VI, 12). Car dans la mesure même que notre position spirituelle se trouve plus élevée, les difficultés aussi et les exercices de cœur revêtent nécessairement un caractère qui exige une plus grande expérience et une plus grande puissance. Notre avancement spirituel nous y introduit nécessairement. Mais Dieu est fidèle, et il ne permettra point que, nous soyons tentés au delà de ce que nous pouvons. Nous ne pour-