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Le Messager Évangélique.

tre sauvé, il se met ainsi en dehors du salut ; car le salut est pour des pécheurs et non pour des justes.

La seule qualification qu’il faille à un homme pour être sauvé, c’est qu’il soit pécheur ; une seule chose lui donne droit au Sauveur, c’est le simple fait qu’il est un pécheur. Quand un homme refuse de prendre la place et le caractère de pécheur, il se dépouille lui-même de son seul titre à posséder le salut.

C’est donc une chose bénie pour un homme lorsqu’il se reconnaît lui-même comme un pécheur, car alors il peut regarder au sauveur, et le réclamer comme son propre Sauveur ; de son côté aussi Jésus peut regarder à un tel homme et le réclamer comme étant à lui.

Il est venu sur la terre pour sauver des pécheurs. — Mais ici, lecteur, faites y attention ; si vous prétendez vous justifier par vos œuvres, attendez-vous à être examiné par une justice qui n’admet aucun péché, aucune souillure devant Dieu ; — elle n’aura aucune miséricorde pour vous, si Jésus n’est pas votre Sauveur. Ce dont le Sauveur a besoin, c’est d’un pécheur ; et ce dont le pécheur a besoin, c’est d’un Sauveur. Qu’une pareille rencontre est bénie, en vérité ! Le Sauveur se réjouit d’avoir trouvé un pécheur et le pécheur se réjouit d’avoir trouvé un Sauveur.

Cher lecteur ! prenez ici votre place comme un pécheur, qui est entièrement mauvais — qui ne vaut rien du tout ; alors vous pourrez regarder la face du Fils de Dieu, et lui dire : Sauveur, tu es à moi, car je suis un pécheur ; et tu es venu pour sauver des pécheurs. Prenez votre place comme étant perdu ; alors vous pourrez dire à Jésus : « Je suis à toi, car tu es venu pour chercher et sauver ce qui était perdu.

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