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Le Messager Évangélique.

ries. Tous les arts, tous les métiers contribuent à leur développement.

Puissions-nous aimer la Seigneurie de Jésus au mi­lieu de tout !

Plions-nous sous son sceptre, embrassons-le toujours davantage, et au lieu de dire : c’est ici mon plaisir, ma volonté, prions que Jésus règne dans nos cœurs et en guide tous les mouvements.

Mais encore, permettez-moi de vous rappeler que c’est Jésus qui doit être notre Seigneur, lui qui nous a aimés, qui s’est donné pour nous, qui a sauvé son peu­ple. C’est lui qui doit être servi, non par l’esprit d’es­clavage, ni par un simple exercice de rites religieux, mais dans l’esprit de la liberté et de l’amour ; esprit qui en tout temps se confie en lui, et qui ose porter par lui toutes les chutes et tous les manquements au trône de la grâce avec une heureuse hardiesse.

Ah ! bien-aimés, ce serait un triste retour pour son amour et son grand salut, si nous pouvions, en quelque sorte, veiller contre lui, au lieu de veiller pour lui ; car il ne nous a pas donne l’Esprit de crainte, mais d’a­mour. Veillons donc afin qu’il soit glorifié en nous par un service libre et heureux, maintenant qu’il est absent, et pour que nous soyons glorifiés en lui quand il apparaîtra pour nous prendre avec lui (Jean XIV, 3).

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La conversion de Job, ou Dieu qui Justifie.

Le témoignage de la parole inspirée quant à Job, cet homme des jours anciens, c’est qu’il était un véritable homme de Dieu, intègre et droit, craignant Dieu et se