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Notes sur Jude.

veiller contre l’indulgence pour nous-mêmes et contre la souillure qui corrompt tout l’être moral, et aussi contre l’esprit qui s’oppose à la Seigneurie de Jésus sur les membres, les pensées, les paroles, les actions et les voies de son peuple.

Il poursuit en disant : « Malheur à eux, car ils ont marché dans le chemin de Caïn, et se sont abandonnés à l’erreur de Balaam pour une récompense, et ont péri dans la contradiction de Coré ».

Nous recevons de l’instruction tirée de l’histoire du ciel, l’Esprit, en Jude, nous la donne, vers. 6. Il remonte aussi le courant de l’histoire divine jusqu’au commencement, et il en recueille les divers exemples pour les faire passer sous nos yeux, afin de nous avertir contre un relâchement de la morale ; et remarquez la manière dont il décrit ces gens sans piété qui méprisent la Domination : « Ceux-ci sont des taches dans vos agapes, mangeant avec vous sans crainte dans les fêtes, se repaissant eux-mêmes ». C’est ce manque de crainte qui indique cet état de relâchement de morale dont je parle.

Ô bien-aimés, je désire que cette parole simple que nous méditons puisse vous exciter à ceindre les reins de votre entendement. Croyons-nous avoir le droit de suivre nos propres voies en quelque chose ? Nous n’avons pas de tels droits. Il a été dit par quelqu’un : « Dès que vous faites une promenade, parce que c’est votre propre volonté, vous avez péché ». Faire notre propre volonté, parce que c’est notre volonté, c’est l’essence même de la rébellion contre Dieu. Jude démontre ici le danger qu’il y a à toucher à la ceinture qui doit entourer les reins. Puissions-nous emporter sa parole